Alors que son premier album se concentrait sur les influences inconnues de notre environnement et les informations qui imprègnent notre inconscient, High Art Lite prend une tournure différente de son prédécesseur, en mettant l'accent sur l'immédiat et le personnel. Il est centré sur les histoires, les personnages et les croyances que nous absorbons et sur la façon dont nous nous accrochons à ces idées pour nous guider dans notre vie. Mélange enivrant des fables modernes de Black Mirror, des gated communities de richesse ensoleillée de JG Ballard et du boulevard des rêves brisés de Mulholland Drive, High Art Lite offre un paquet de rédemption tout compris. Il se situe sur une ligne séduisante entre harmonies béates, pop bruitiste et innocence enfantine. L'album est à la fois viscéral et mélancolique, dérivant merveilleusement entre la dream pop, le shoegaze et la synth-pop sans jamais s'installer définitivement dans un camp.

New Noise nº 65 p.102 du 27/02/2023, noté 7/10