Notes sur l'album :

L'année commémorative Saint-Saëns invite les plus curieux à explorer certaines de ses oeuvres moins familières du grand public. La violoniste française Geneviève Laurenceau est de celles-ci, et a conçu cet album dont elle est soliste comme un long poème aux strophes variées afin de donner à entendre "un autre Saint-Saëns dont l'écriture, à l'élégance lumineuse et chaleureuse, sait faire chanter les instruments d'une voix profondément humaine et virtuose". Le violon rencontre ainsi tantôt le violoncelle de Yan Levionnois (pour le véritable poème symphonique en duo qu'est La Muse et le Poète), tantôt la harpe de Pauline Haas (dans le petit bijou qu'est la Fantaisie pour violon et harpe), tantôt dialogue avec l'Orchestre de Picardie ici confié à la direction de Benjamin Levy (Concerto pour violon Nº1, Romances op.37 et op.48). Double hommage d'une violoniste à un autre, Geneviève Laurenceau adjoint le pyrotechnique Caprice composé d'après l'étude en forme de valse op.52 Nº6 de Saint-Saëns par Eugène Ysaÿe - interprète indissociable du compositeur, créateur de La Muse et le Poète.

 Article(s) de presse dans :

Télérama nº 3744 p.75 du 27/10/2021, noté 4/4
Diapason nº 703 p.93 du 10/09/2021, noté 5/6
Classica nº 235 p.106 du 06/09/2021, noté 5/5