Robert Schumann décrivait le cor comme "l'âme de l'orchestre". Instrument romantique par excellence, il est ici mis à l'honneur à travers quatre pièces concertantes pour cor et orchestre, qui couvrent la richesse musicale de cent ans, de 1849 à 1951. Le dernier concerto pour cor de Glière laisse sonner les influences du clacissisme russe et de Tchaïkovski. Markus Maskuniity a mené une carrière de soliste déjà récompensée à plusieurs reprises, et a joué en tant que premier cor avec de très grands orchestres comme le Finnish Radio Symphony Orchestra et le Deutsches Symphonie-Orchester de Berlin. Quant au Royal Stockholm Philharmonic Orchestra, le journal allemand Die Welt l'a récemment décrit comme "l'un des meilleurs orchestres au monde", qui est ici dirigé par Sakari Oramo, gagnant du prix Award 2015 du Chef d'Orchestre de l'Année délivré par la Royal Philharmonic Society.

Diapason nº 681 p.108 du 13/08/2019, noté 5/6