Ces deux grandes oeuvres orchestrales sont très éloignées du langage minimaliste qu'on lui connaît. Les premières mesures de The Light ne ressemblent en rien à ce que l'on croit savoir de lui : le début dégage une longue ondulation presque romantique, dans des groupes d'accords doux et transparents. Mais subitement la locomotive se met en marche : c'est bien du Glass. Dans Heroes symphony, les fans de David Bowie reconnaîtront peut-être les thèmes de quelques chansons, reprises et métamorphosées en mouvements symphoniques typiquement glassiens. Il ne s'agit nullement de rock symphonique, ni d'une transcription, mais bien d'une composition à part entière, faisant seulement usage de quelques tournures de Bowie dans le langage absolument personnel de Glass.
Diapason nº 552 p.92 du 31/10/2007, noté 3/6