Remettre la fureur au goût du jour à grands coups de fuzz sans oublier quelques gouttes de pop. Moyenne d'âge 24 ans, We Hate You Please Die recherche une certaine transe, celle qui ne s'encombre pas des genres même si les influences garage, punk, rock ne sont jamais loin. Du brut et de l'électricité, la volonté de concerts énergiques et cathartiques durant lesquels l'équation se ferait avec Ty Segall, les Cramps, Fucked Up ou The Vines. Une bouffée d'oxygène, la tension nécessaire, dents serrées, cordes vocales rougies, airs bon enfant, lutins bondissants, boucles blondes, brunes, bleues, des filles, des garçons, des garçons-filles et des filles-garçons, on s'en fout, l'époque est transgenre. Un goût de métal dans la bouche, mais chaud et sucré. En colère WHYPD... Mais une colère bienveillante, nourrissante, vitaliste, solaire.
Tsugi nº 142 p.74 du 09/07/2021